Actualité d'1 intermittent du spectacle

Publié le par Yolandre

  Il est temps de vous faire part d'une nouvelle remarque. En effet, depuis déjà deux bon mois, je suis dans une situation que vous pourriez rencontrer et qui pourrait vous causer soucis. Le régime intermittent, il faut un peu de temps pour se familiariser avec, nous sommes d'accord sur ce point; encore faut il parvenir à être intermittent, lorsque vous avez obtenu les fameuses 507 heures. C'est en décembre 2007 que ma période de référence prenait fin, et heureusement, j'obtenais les 507 heures le 20 décembre, soit 5 jours avant la date limite. Je téléphonais donc aux services assédic, afin de déposer une demande d'allocation au titre de l'ARE, pour un intermittent du spectacle.
  
  Devenir intermittent du spectacle était un projet que je nourrissais depuis longtemps, mais jamais, pendant que je "rêvais" d'accéder à ce statut, je n'ai pû entrevoir la galère que je traverse aujourd'hui : ma demande d'allocation est "classé sans suite" car, le centre du spectacle ne possède pas un justificatif (communiqué à cedit centre) par mon employeur régulier. Et l'assédic, qui attend que le centre du spectacle ait traité ce même justificatif, classe mon dossier "sans suite".
  
  Pour éclairer votre lanterne, je veux vous dire ce que signifie "classé sans suite" : nous ne traitons pas votre dossier, donc nous ne calculons pas vos droits, donc vous ne percevez aucune somme d'argent de notre part. Et vous n'êtes pas intermittent du spectacle. 

  Je ne suis pas intermittent du spectacle, tandis que j'ai les 507 heures. C'est aberrant.
  Je ne suis pas en mesure de traiter le justificatif demandé, à la place du centre du spectacle. Evidemment.
  Je ne suis donc pas du tout en mesure d'agir. Voilà.


  Je ne suis pas en mesure d'agir ? ce n'est pas tout à fait vrai. En fait, si je me forçais, je monterais au créneau et, avec des moyens JURIDIQUES, je combattrais tout ceux qui se mettent en travers de ma route. 
Je contacterais un syndicat, je me renseignerais auprès de la permanence juridique du CNT (Centre National du Théâtre, à Paris). 
Mais il est quand même navrant de devoir se battre ! De devoir recourir à des moyens juridiques, de faire pression sur les assedic. Car, en vérité, je vous le dis, depuis deux mois, je passe mon temps au téléphone avec les assedics. Mais rien ne bouge... Je remplis ma part du contrat, je me dis : c'est à moi de m'inquiéter de ma situation et je m'en charge, mais avec la sympathie et la docilité, rien ne bouge. A croire que le système Français, nourrit des révolutions, des batailles et revendications diverses, engagent dans ses services du personnel qui ne vous donnerien, si vous ne les secouait pas.

Publié dans De source sure

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